4D v16.3Méthodes |
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4D v16.3
Méthodes
Méthodes
Pour faire fonctionner les commandes, les opérateurs, et les autres composants du langage, vous les placez dans des méthodes. Ce chapitre décrit les fonctionnalités communes à tous les types de méthodes. Il existe plusieurs types de méthodes : les méthodes objet, les méthodes formulaire, les méthodes table (ou triggers), les méthodes projet et les méthodes base. Une méthode est composée de plusieurs lignes d’instructions. Une ligne d’instructions effectue une action. Cette ligne d’instruction peut être simple ou complexe. Cette ligne peut être aussi longue que vous voulez (elle peut comporter jusqu’à 32 000 caractères, ce qui est normalement suffisant pour la plupart des instructions). Par exemple, la ligne suivante est une instruction qui ajoute un nouvel enregistrement à la table [Personnes] : ADD RECORD([Personnes]) Une méthode contient également des tests et des boucles qui structurent son exécution. Pour plus d'informations sur les structures de programmation, reportez-vous à la section Conditions et boucles. Note : La taille maximale d’une méthode est limitée à 2 Go de texte ou 32 000 lignes d’instructions. Au-delà de ces limites, un message d’alerte apparaît, indiquant que les lignes supplémentaires ne seront pas affichées. Il existe cinq types de méthodes dans 4D :
Pour plus d'informations sur les triggers, reportez-vous à la section Triggers.
Il existe une autre manière d'appeler les méthodes projet : il suffit de les associer à des commandes de menus. Lorsque vous associez une méthode projet à une commande de menu, la méthode est exécutée lorsque la commande du menu est sélectionnée par un utilisateur.
Pour plus d'informations sur les méthodes base, reportez-vous à la section Méthodes base. Toutes les méthodes sont fondamentalement identiques — elles débutent sur la première ligne et traitent chaque ligne d’instruction jusqu’à ce qu’elles atteignent la dernière ligne (c’est-à-dire qu’elles s’exécutent séquentiellement). Voici un exemple de méthode projet : QUERY([Personnes]) ` Afficher l’éditeur de recherches Chaque ligne de l’exemple est une ligne d’instruction. Tout ce que vous écrivez dans le langage de 4D est appelé du code. Le code est exécuté — ce qui signifie que 4D effectue l’action spécifiée par le code. Nous allons examiner très attentivement la première ligne ; nous irons plus rapidement par la suite : QUERY([Personnes]) ` Afficher l’éditeur de recherches Le premier mot de la ligne, QUERY, est une commande. Une commande est un élément du langage de 4D — elle effectue une action. Dans ce cas, QUERY affiche l’éditeur de recherches, tout comme le fait la commande Chercher... dans le menu Enregistrements en mode Développement. Les parenthèses signifient qu’un paramètre est passé à la commande QUERY. Un paramètre (ou argument) est une valeur nécessaire à une commande pour remplir son rôle. Dans ce cas, [Personnes] est le nom d’une table. Les noms des tables sont toujours écrits entre crochets ([…]). Nous pouvons donc dire : « La table Personnes est un paramètre de la commande QUERY ». Une commande qui accepte plusieurs paramètres. Enfin, il y a un commentaire à la fin de la ligne. Un commentaire vous informe (ainsi que toute personne qui examinera votre méthode) de ce qui se passe dans le code. Un commentaire est signalé par une apostrophe inversée (`). Dans une ligne, tout ce qui suit un signe de commentaire est ignoré lorsque le code est exécuté. Un commentaire peut être placé sur sa propre ligne, ou à la suite du code, comme dans l’exemple. N’hésitez pas à utiliser les commentaires dans vos méthodes ; la lecture et la compréhension de votre code sont facilitées, aussi bien pour vous-même que pour d’autres personnes. Note : Un commentaire peut contenir jusqu’à 32 000 caractères. La ligne suivante de notre exemple vérifie qu’aucun enregistrement n’a été trouvé : If(Records in selection([Personnes])=0) ` Si aucun enregistrement n’est trouvé… La ligne d’instruction Si est un test conditionnel — une instruction qui contrôle l’exécution au pas à pas de votre méthode. Le Si effectue un test, et si le test est VRAI, la ou les lignes suivantes sont exécutées. Records in selection est une fonction — c’est-à-dire une commande qui retourne une valeur. Ici, Records in selection retourne le nombre d’enregistrements de la sélection courante de la table passée en paramètre. Note : Seule la première lettre du nom d’une fonction est en majuscule. C’est la convention d’écriture utilisée pour les fonctions de 4D.Vous savez déjà ce qu’est la sélection courante : le groupe d’enregistrements avec lequel vous travaillez à un instant donné. Si le nombre d’enregistrements est égal à 0 (c’est-à-dire, si aucun enregistrement n’a été trouvé), la ligne de code suivante est exécutée : ADD RECORD([Personnes]) La commande ADD RECORD affiche un formulaire pour permettre à l’utilisateur de créer un nouvel enregistrement. Notez que cette ligne comporte une indentation. 4D formate votre code automatiquement ; l’indentation vous permet d’identifier facilement ce qui est dépendant du test conditionnel (Si). End if ` Fin La ligne d’instruction Fin de si conclut la séquence d’instructions contrôlée par le test Si. Pour chaque ligne d’instruction de test conditionnel, votre code doit comporter une instruction correspondante indiquant au langage où s’arrête le test. Nous vous conseillons de bien maîtriser les concepts évoqués dans ce chapitre. S’ils sont nouveaux pour vous, n’hésitez pas à relire les explications fournies jusqu’à ce qu’elles vous semblent claires.
Voir aussi
Conditions et boucles
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PROPRIÉTÉS
Produit : 4D
HISTORIQUE
UTILISATION DE L'ARTICLE
4D - Langage ( 4D v16) |